Recrutement de Nathalie Martin en tant que directrice exécutive

La phrase « Tous les futurs recrutements sont faits par elle sans droit de regard de la part du conseil d'administration » est correcte (la délégation employeur de Nathalie le lui permet), mais fausse dans les faits : Nathalie a toujours fait part de ses intentions de recrutement et demandait avis au CA (ou au groupe Organisation générale du CA) avant chaque modification de l'organigramme ou avant chaque embauche pérenne.

À titre d’information, cette délégation employeur est prévue par le contrat de travail de Nathalie, du fait de son niveau hiérarchique. Cette délégation a été mise en place dès son recrutement, car en 2013 il y avait d’énormes problèmes entre le CA et les salariés, avec des implications juridiques graves.

La plupart des associations choisissent de procéder ainsi, pour éviter que les salariés soient obligés de rendre des comptes directement à une dizaine de personnes ou plus, et a d’ailleurs été mis en place au regard des expériences passées au sein de WMFr. Ce point a d’ailleurs été développé par d’autres personnes (Charlotte et Envel sur la liste publique, ainsi que sur le Bistro). Le CA a régulièrement donné des explications sur le pourquoi de cette délégation (à chaque fois que ce questionnement récurrent s’est présenté), mais il est bien sûr possible pour les personnes qui le souhaitent de poser la question à un juriste spécialiste du droit du travail.


Départs de salariés

Il est illogique de mettre sur le même plan le départ de stagiaires ou de volontaires civiques au terme de leur mission, et le départ de salariés.

Concernant les départs de personnes en CDI sur les 3 dernières années :

Ces départs de personnes en début de carrière pour saisir d’autres opportunités ne sont pas problématiques dans une structure comme la nôtre.


Financements par le FDC

Comme mentionné dans notre email du 11 juillet, l’évaluation de notre demande de financement auprès du FDC pour 2017 n’est devenue outrancièrement négative qu’après l’affaire du week-end stratégie et « l'enquête » de la Fondation où Caroline a témoigné sur la demande de Christophe.

Auparavant, des éléments importants de notre demande (comme le recrutement d’un salarié pour l’élaboration d’une plateforme de MOOC entièrement libre et répondant aux besoins du mouvement) ont rencontré l'approbation de notre Program Officer, avant d'être rejetés comme problématiques dans la phase finale.

Certains points (impact not commensurate to the budget) sont par contre mentionnés depuis 2 ans dans les évaluations du FDC, mais n’étaient pas sérieusement étayés et n’avaient pas donné lieu à la fixation d’objectifs SMART. Enfin, ces remarques n’avaient jamais, avant la crise actuelle, justifié une baisse drastique de la somme accordée (pas plus que dans les autres chapters).

Comme mentionné dans notre mail du 11 juillet, nous avons répondu sur tous ces points (metrics imposés non adaptés pour mesurer notre impact et changeant tous les ans, dérèglement de notre levée de fonds par les méthodes critiquables de la Fondation quant aux déductions fiscales, etc.), et nos réponses et demandes à ce sujet sont au moins aussi anciennes que le signalement du problème par la Fondation.

Enfin, la stratégie de la Fondation pour la levée de fonds et la redistribution de ces fonds a été analysée sur discussions@ par Seb35 (accès abonnés) et sur la liste publique par Mathias Damour. Nous partageons un grand nombre de points de ces analyses et déplorons qu’elles n’aient pas donné lieu à de plus amples discussions parmi les personnes estimant que c'est le comportement du CA actuel qui a mené à cette importante coupe budgétaire.


Recrutement de Cyrille Bertin

La phrase « Nathalie Martin procède au recrutement de son compagnon Cyrille Bertin » est fausse.

Explications : en 2015, l’association avait besoin de recruter une personne possédant une double compétence en recherche de financements et développement de la participation. Cyrille était membre de l’association à cette époque, et les membres du CA le connaissaient très bien ainsi que son lien avec Nathalie.

Nathalie n’est jamais intervenue dans le processus de recrutement. Les membres du CA en ont discuté sur la liste CA (à laquelle elle n’a pas accès) et ont décidé de proposer le poste à Cyrille. Il a signé son contrat directement avec Christophe Henner et a un lien de subordination direct avec le CA.

Le fait de propager le fait que Nathalie aurait recruté Cyrille elle-même est donc de la calomnie, d'autant que la version fausse des faits présentée dans la timeline est le support d’attaques et d’accusations de népotisme contre Nathalie (ici, , ou ), et par ricochet des membres du CA comme Marie-Alice qui est mariée avec un wikipédien ancien président du CA.


Application de la politique de gestion des conflits d'intérêts

Nous souhaitons simplement rappeler que l'implémentation d'une telle politique fait partie des bonnes pratiques du mouvement (à lire ici et ), et que la due diligence ne s'applique pas qu'à la direction de l'association mais à tous ses membres.

C’est aussi grâce à cette politique de gestion des COI que l’association a obtenu des labels, et que les divers cabinets d’audit ou organismes qui nous ont évalué (ESSEC, IDEAS, Havas, ProBonoLab...) ont été étonnés de notre niveau de maturité et nous ont félicité pour notre travail de contrôle interne.


Création de l'article Nathalie Martin sur Wikipédia

L’admissibilité de pages de l’encyclopédie n’est absolument pas du ressort de WMFr mais de celui de la communauté. L’association ne se mêle pas des procédures de PàS même si les membres contributeurs peuvent bien sûr y participer à titre personnel.

Nous notons cependant que l’ouverture de la procédure de suppression de la page sur Nathalie en anglais a provoqué satisfaction et moqueries chez certains adhérents ou contributeurs (par exemple ici, ici, ou ).


« Bandeau gate »

La phrase « La direction de Wikimedia France a placé un bandeau de lobbying en tête des articles de Wikipedia » est fausse.

Explications : suite à des discussions à la Wikimania d’Esino Lario sur un projet de loi français délétère pour le mouvement, Benoît Rochon (contributeur canadien) a utilisé son accès administrateur pour émettre une site-notice (bandeau apposé sur les pages des projets) appelant à l’action contre ce projet de loi, et ce sans organiser un vote de la communauté pour valider cette initiative.

Pour information, l’approbation de la communauté pour poser un tel bandeau n’était pas encore obligatoire à cette époque, mais était en préparation car les contributeurs étaient mécontents de voir apparaître des bandeaux sans être consultés. De plus, un vote sur une proposition de bandeau similaire avait eu lieu un an avant sur le même sujet et la communauté avait voté contre cette initiative.

Sur le Bistro la pose de ce bandeau sans consultation préalable est violemment reprochée à Nathalie et surtout à Émeric. Pourtant, Benoît répond qu'il a pris seul cette initiative suite aux discussions de la Wikimania, et s’en excuse : il est « pardonné » mais Émeric est toujours tenu responsable de l’affaire pour sa participation à la discussion à la Wikimania, et sa contribution à la page sur meta où renvoyait le bandeau.

Nous notons qu’à cette occasion reviennent sur le Bistro les vieilles critiques de certains contributeurs (non membres de WMFr) contre l’existence même de l’association, ainsi que les demandes (tout à fait justifiées selon nous) de ne pas discuter de WMFr sur le Bistro (par exemple ici). En effet, c’est un lieu consacré aux discussions entre contributeurs sur des questions en rapport avec les projets, et WMFr n’est pas un projet.

Benoît Prieur démissionne du CA car il considère lui aussi Émeric et Nathalie « coupables » dans cette affaire. La communication virulente qu’il en fait publiquement et la diffamation de Nathalie et Émeric à laquelle il se livre empêchent toute explication audible de la part du CA.


La liste de discussion est mise en modération a priori

La phrase « Progressivement, la modération est devenu un outil de censure » n’est pas un fait mais une opinion non circonstanciée.

Cette opinion a pourtant été largement reprise en ligne, par exemple ici, ou .

Nous tenons à faire remarquer que la nécessité de modération a priori de la liste discussions@ était reconnue au moment où cette décision a été prise, et que les rejets de messages ont toujours été accompagnés d’explications.

De plus, les personnes ayant des critiques à formuler avaient et ont toujours la possibilité de les adresser par mail au CA (qui y répond dans les meilleurs délais), ce qui ne pose pas de problème de souffrance au travail pour les salariés qui pourraient être mentionnés. Il est pour nous significatif que certains membres refusent d’émettre des critiques autrement qu’en public et parfois de façon vindicative, et nous reprochent la « censure » de ce qui pourrait dégénérer en tribunal populaire ou se substituer aux instances légitimes de gouvernance de l’association.


Menaces de poursuites judiciaires

Benoît Prieur est informé par l'avocat de l'association que certaines de ses actions seraient contraires à la loi et portent préjudice à l’association : propos dénigrants répétés à l’encontre de Nathalie et Émeric sur les réseaux sociaux ou les mailing lists, pose d’une bannière sexiste à l’encontre de Nathalie sur son compte Twitter, calomnies et mensonges répandus sur des notes de frais d’Émeric, des désaccords et des absences imaginaires durant son mandat... Ce comportement a été suffisamment problématique pour que soit discutée à l’époque une demande de global-ban du mouvement, y compris par des personnes demandant aujourd’hui sa réintégration.

La direction avait demandé à Benoît Prieur de cesser ces agissements, en vain. Il n’est pas illégitime devant un tel refus de signifier par courrier d’avocat que le préjudice est avéré, dans l’espoir que cela permette une réelle prise en compte des problèmes évoqués.

Nous notons cependant la malhonnêteté de nous reprocher d’être procéduriers et d'émettre des menaces alors que nous essayons d’abord de régler à l’amiable un réel problème juridique. Nous sommes également blessés du fait que ces reproches à notre encontre écartent systématiquement d'un revers de main le fond de ce qui est reproché à Benoît Prieur, et le préjudice réel causé aux personnes concernées.


Incident au week-end stratégie et départ d’Harmonia

La phrase « La directrice a demandé à un salarié d'organiser des ateliers concurrents en parallèle à ceux d'Harmonia » est fausse.

Explications : les ateliers Wikidata animés par Harmonia et hébergés par l’association dans ses locaux ne se sont pas arrêtés après sa démission, ils ont été animés par Sylvain Boissel à la date déjà annoncée. Harmonia est toujours absolument libre d’y participer et de les animer, ou d’en organiser ailleurs comme elle l’a fait. Cependant, Harmonia a demandé à ce que la mention de ces ateliers (pourtant soutenus par WMFr jusqu’à cette date, soutien qui n’a pas été refusé depuis) soit retirée du rapport d’activité de l’association pour la demande de financement au FDC.

Enfin, Harmonia a demandé à Sylvain (sur son temps salarié) de chercher un autre lieu pour les ateliers pour qu’elle puisse les animer sans avoir à croiser certains membres de la direction. Or, cette demande pose un problème de discrimination vis-à-vis des personnes qu’Harmonia refuse de croiser (nous supposons qu’il s’agit de Nathalie et Émeric). Nous tenons à rappeler également que la Friendly Space Policy du mouvement ne peut en aucun cas servir à justifier une discrimination (qui serait illégale) de membres ou de salariés de l’association.

Harmonia a depuis expliqué sur Twitter que des partenaires des ateliers souhaitaient, déjà avant sa démission, qu’ils aient lieu hors des locaux de WMFr. Cependant, avant ces tweets la direction n’était pas au courant de cette requête (ni du fait que le nouveau lieu serait effectivement mis gratuitement à disposition).

Le CA réitère (mail du 11 juillet) que nous n’avons jamais cessé de soutenir les ateliers Wikidata auxquels Harmonia participait, même quand elle n’était plus membre. Nous le lui avions signifié par mail le 23 février à 14h46, et Marie-Alice lui a suggéré de publier cet email pour que chacun puisse se faire une idée. Harmonia a répondu qu’elle avait déjà fait circuler cet email mais ne l’a pas publié. Quoi qu’il en soit, l’association peut fournir des moyens logistiques ou financiers aux ateliers futurs d’Harmonia si elle en fait la demande.

Par ailleurs, de nombreux jugements sont portés contre Nathalie, Émeric, la direction ou le CA (tels que « [les] deux phrases ayant brisé Harmonia ») sans prendre en compte les déclarations du CA (ni parfois celles d’Harmonia elle même).

Enfin, nous tenons à préciser que ni le CA ni la direction ne sont formés spécifiquement à l’interaction avec des personnes autistes (par exemple la connaissance de ce qu’est le stimming), mais que si nos comportements doivent être adaptés il suffit de nous en faire part de façon précise et bienveillante, possiblement par les acteurs qui, eux, sauraient mieux comment interagir.

Il s’agit d’ailleurs d’une question importante, car si des formations ou le recrutement de salariés ayant un profil médico-social s’avéraient nécessaires au vu du nombre de personnes en situation de handicap déclaré dans notre chapitre (et au sein du mouvement en général), une discussion entre les adhérents serait nécessaire pour déterminer si l’association resterait ce faisant dans le cadre de son objet social.


Ouverture d'une enquête pour faits de harcèlement

La phrase « une enquête pour faits de harcèlement [a] été ouverte par la Wikimedia Foundation suite à la requête d'Harmonia » est fausse à deux titres.

Explications : si les faits faisant l’objet de cette enquête visant Nathalie concernent bien Harmonia, nous ne savons pas si elle en a fait personnellement la demande auprès de la WMF. Ce que nous pouvons affirmer est que lors de la réunion avec Delphine Ménard, celle-ci a évoqué les problèmes liés aux repas et au commentaire de l’animateur, et a prévenu Nathalie, Cyrille et Émeric que WMFr pouvait perdre son grant agreement car « Harmonia a été harcelée tout un week-end », et qu’une enquête de la Fondation sur le harcèlement commis par Nathalie était en cours.

Delphine Ménard a ensuite confirmé à Harmonia par mail qu’elle avait questionné Caroline sur les évènements du week-end et qu’elle avait prévenu la direction du risque pour le financement FDC encouru suite à ces évènements. Nous avons eu connaissance de ce mail parce qu’il a été forwardé par Harmonia à Pierre-Antoine Le Page qui avait entre temps quitté l’association et dont les mails étaient donc retransmis à un autre salarié.

De plus, quand le CA, ayant appris l’existence de cette enquête, a demandé à la WMF quel process était suivi, quelles instances la menaient et pourquoi nous n’avions pas été mis au courant ni entendus, la Fondation a répondu via Katy Love le 21 mars à 23h26 :

We want to clarify what we are doing in this matter. We have been evaluating the information in the reports we have received to determine if it has any implications for Wikimédia France’s current grants or upcoming grant applications. This is the same sort of review we would conduct upon receiving similar reports about any chapter or grantee. We are not conducting a harassment investigation.
[...]
We understand that Delphine’s discussion with you about your grant may have caused alarm, and we apologize if there was any suggestion that we would make any decision about Wikimédia France’s grants or chapter agreement based on reports that we had not discussed with you. Rest assured that we would not make any such decision lightly, and if we expected to make a significant change that would impact your grant or chapter status, we would always discuss these issues with you first.
From what we have heard so far, we do not think Wikimédia France’s chapter status or grant eligibility is at risk. We would still very much like to hear from you so that we have as complete a picture as possible.

Enfin, à notre connaissance Caroline Becker n’a jamais nié avoir été entendue dans cette enquête par Delphine Ménard (employée de la Fondation) sur les conseils de Christophe (dont ce n’est pas le rôle), et avoir communiqué à la Fondation des faits de harcèlement à l’encontre d’Harmonia commis par Nathalie, le tout sans en avertir le reste du CA.


Démissions d’administrateurs

Les informations de la timeline données ici sont toutes correctes, mais nous répétons que Caroline Becker a commis une faute grave en portant des accusations de harcèlement contre Nathalie, dont elle était employeur en tant que membre du CA, au lieu de passer par les procédures normales, transparentes et collégiales (avec le conseil d’administration) pour régler un potentiel problème.

Si elle n’avait pas démissionné à ce moment sur un autre prétexte, une procédure de radiation aurait effectivement été entamée à son encontre, sans parler d’éventuelles poursuites pénales que le CA et/ou Nathalie pourraient engager contre elle pour ces mêmes faits.

Pierre-Selim s’est positionné clairement sur ces faits dans un email du 25 février à 15h04 où il fait part au CA de sa surprise à l’annonce du comportement de Caroline et affirme désapprouver ses actions. Il ajoute avoir dit à Caroline qu’il ne voyait pas comment elle pouvait rester au CA et qu’à titre personnel il préférait qu’elle démissionne « plutôt que d’aller vers une procédure de destitution qui serait éprouvante pour tout le monde et où elle n’avait aucune chance ».

Par ailleurs, le CA n’a pas communiqué immédiatement sur cette démission car nous avons préféré une résolution à l’amiable : le CA a proposé à Caroline un protocole transactionnel où les deux parties s’engageaient à ne pas revenir publiquement sur les faits pour éviter la surenchère, en échange de quoi le CA accepterait la « simple » démission de Caroline, et il n’y aurait pas de plainte contre elle. Caroline n’a donné aucune réponse à cette proposition, alors que le premier courrier lui laissait 15 jours pour répondre et le deuxième 8 jours.

C’est pour respecter les termes de cet accord qui permettait une sortie apaisée du contentieux que nous n’avons pas communiqué sur les raisons du départ de Caroline avant le mois de mai. Contrairement à ce qui a été affirmé, nous ne l’avons donc pas salie ni humiliée, et ne lui avons pas fait subir de pressions.

Pendant le temps laissé à Caroline pour signer le protocole transactionnel, Manuel et Jean-Frédéric ont démissionné sans nous donner de raison ; Pierre-Selim a lui aussi démissionné car en l’absence de résolution amiable du conflit sa position en tant qu’administrateur et conjoint de Caroline devenait intenable.

Le CA a donc communiqué sur ces quatre départs en même temps, quand le délai de signature du protocole avec Caroline était largement échu. Nous l’avons communiqué le 7 mai par le mail d’Émeric sur discussions@, et nous maintenons que les actes graves de Caroline ne constituent pas « un problème de gouvernance » mais une initiative personnelle (dont elle est seule responsable) qui a mis en danger l’association et entraîné au moins deux des démissions.

Nous souhaitons également rappeler que ce n’est pas le premier cas de problème de Caroline pour travailler en bonne entente au sein du collectif : Christophe, Émeric et Nathalie étaient intervenus à plusieurs reprises entre 2013 et 2016 pour faire des médiations dans ses relations aux autres (salariés, partenaires, membres…).


Cyrille Bertin nommé secrétaire général

L’activité de Nathalie concernant les relations institutionnelles et le plaidoyer n’a cessé de croître depuis l’automne 2015 (lois Création et Pour une république numérique, sollicitations pour des colloques, conférences, jurys en relation avec la connaissance libre comme PGO, Entrepreneur d’intérêt général, etc). Le travail à fournir a considérablement augmenté dans ce domaine et le CA pensait qu’il s’agissait d’une opportunité très intéressante pour faire évoluer les politiques publiques. Cependant, en rajoutant ces actions à l’organisation et au management de l’équipe, la charge de travail devenait intenable pour une seule personne.

C’est dans ce contexte que le CA a proposé à Cyrille de reprendre le management opérationnel de l’équipe salariée. Compte tenu de son expérience et de ses diplômes, il était le plus légitime dans l’équipe pour assurer cette fonction. De plus, Cyrille est cadre de l’association depuis son recrutement il y a 2 ans et demi (comme l’était Anne-Laure Prévost, il y avait alors 3 cadres dans l’équipe salariée), et nous ne comprenons pas pourquoi ce fait pose aujourd’hui problème.

Le nouvel organigramme a été communiqué dans la wikilettre d’avril. Le CA aurait répondu aux questions légitimes des membres s’étonnant de ce changement, mais nous n’avons pas reçu de telles questions, ni avant que cette promotion devienne sujet de scandale public, ni après.

Par contre, la gouvernance et la gestion des salariés de notre association ne sont en aucun cas du ressort d’une fondation américaine comme la WMF. Les fonds APG du mouvement sont alloués en fonction des actions de soutien des projets menées par l’association, mais soumettre le montant de ces fonds à un jugement par la Fondation de notre gouvernance ou de notre organigramme constitue une ingérence pouvant mener à une situation juridique de co-emploi problématique à la fois pour la Fondation et WMFr.


Candidature d’Émeric Vallespi aux législatives

Mail de Guillaume au nom du CA sur discussions@ le 25 mai à 16h41 :

La situation a été très bien présentée par Gilles. Emeric a le droit d'avoir un engagement politique personnel, comme tout membre ou tout salarié de l'association. Cette situation s'est d'ailleurs déjà produite dans le passé (membres du CA militants dans des partis politiques et même une candidature (victorieuse) à une élection municipale) sans que cela ne pose de problème.
Dès qu'Emeric a appris son investiture, il en a informé la direction de l'association et la procédure classique de gestion des conflits d'intérêts a été mise en place. Après examen de ce cas par le groupe de travail contrôle interne, aucun problème n'a été relevé. Quelques garde-fous (qui s'appliquent déjà à l'ensemble des membres du CA) ont cependant été rappelés. Il s'agit par exemple de ne pas soutenir publiquement des principes ou des valeurs contraires à ceux de l'association.
En ce qui concerne les activités de lobbying, elles sont actuellement en stand-by en raison des campagnes électorales, elles ne sont donc pas impactées.
Nous comprenons que certaines personnes aient pu être surprises de découvrir cette candidature, mais informer l'ensemble des membres de cet engagement personnel aurait été un usage inapproprié des moyens de l'association. La candidature d'Emeric n'est pas cachée, seulement il n'est pas dans le rôle de l'association de s'exprimer dessus ni d'en faire la publicité.
Enfin, si Emeric est élu, il soumettra une nouvelle déclaration de conflits d'intérêts et sa situation sera de nouveau examinée.

Nous notons que plusieurs membres, dont certains pourtant très peu actifs sur les listes, se sont exprimés sur ce qu’ils voyaient comme un procès d’intention contre Émeric et plus globalement les personnes actives dans l’association (ici et , accès restreint). Le sujet n’est ensuite plus abordé sur les listes avant d’être intégré à la timeline sans prendre en compte les réponses apportées par le CA.

Après la victoire de la candidate dont il est suppléant et ayant accepté de devenir un de ses collaborateurs parlementaires, Émeric démissionne de son poste de président du CA et met à jour sa déclaration de conflit d’intérêt. Cette nouvelle déclaration est examinée par le groupe de travail compétent (contrôle interne) et leurs conclusions sont annoncées par un mail d’Édouard, sur discussions@ le 25 juin à 15h03 :

Le groupe de contrôle interne du conseil d’administration a étudié la nouvelle situation professionnelle d’Émeric et a conclu qu’elle restait compatible avec un mandat simple d’administrateur, avec un encadrement strict de [sa] participation aux activités de lobbying.

Cooptations de Louise Merzeau et Florence Raymond au CA

La décision de coopter des personnes au CA et l’étude de profils intéressants remontent à novembre 2016 (CR de la réunion CA, accès restreint).

Nous avons approché certains contributeurs qui n’ont pas souhaité nous rejoindre, mais nous avons ensuite estimé que les contributeurs actifs avaient le loisir de se présenter aux élections du CA, quand des personnes suivant le mouvement de plus loin ne l’auraient pas fait spontanément. De plus, nous estimons que sur 12 postes d’administrateurs il n’est pas excessif que le CA souhaite bénéficier de l’expertise de deux membres considérés par la communauté comme « extérieurs ».

Le CA a finalement co-opté Louise, une personne du monde du Libre et des Communs informationnels ayant travaillé sur Wikipedia et avec l’association (membre du conseil scientifique, exposition Connaissance Libre), et Florence, une personne du monde des GLAM ayant travaillé avec WMFr dans le cadre de WikiMuseum.

Nous n’avons pas immédiatement inscrit Louise et Florence à la liste mail discussions@ car nous avons essayé de les préserver du climat vindicatif qui y régnait déjà à cette époque contre le CA et les salariés. Nous notons aussi avec une grande tristesse que le dernier mail de Louise avant son décès brutal fait état de son malaise devant le climat délétère de l’association et son désir de démissionner dès que possible sans que cela ne cause encore plus de problèmes au CA. Il est des choses qui ne se réparent pas, et le fait que WMFr n’ait pas pu offrir à Louise des projets positifs mettant à profit sa grande intelligence et ses compétences, en fait partie.


Désinscriptions des listes

Suite à plusieurs mails sur la liste discussions@ (réservée aux adhérents) de personnes affirmant n’être pas ou plus membres de l’association, le CA met en place une mise à jour des abonnés(maintenant quotidienne et automatisée) en désinscrivant de discussions@ les membres non à jour de leur cotisation.

Les accès administrateur au système CiviCRM sont également mis à jour, quelques jours plus tard, Pierre-Selim ayant notamment abusé du sien (après sa démission et avant que cet accès ne soit révoqué) pour faire « fuiter » les désinscriptions (normales) comme une épuration des opposants.

En plus des informations confidentielles au sein du CA et de la direction (droit social, santé au travail, etc), certaines informations peuvent être partagées avec les membres qui en tant qu’adhérent ont un « droit de savoir », que n’ont pas les non-adhérents malgré notre désir de transparence. Avoir une liste à jour des abonnés aux listes de discussions, notamment en période d’échanges houleux sur des sujets sensibles comme les RH, est donc primordial.

Nous rappelons également que conformément à la charte d’utilisation des listes de l’association, il n’est pas permis de publier des messages ayant été envoyés sur cette liste sans l’accord des personnes concernées. Or, cette charte d’utilisation des listes n’a pas été respectée, à de multiples reprises, par des personnes adhérentes (qui en ont donc connaissance).


Réunion avec les référents des groupes locaux et demande d’AGE

Ce temps d’échanges et d’explications sur la situation actuelle et les démissions se transforme en demande de Pyb (soutenu par Mathis) que le CA démissionne en bloc comme préalable à toute discussion, et qu’une AG soit organisée au plus tôt pour en élire un autre. Les membres du CA présents refusent.

Pour information, une démission en bloc du CA d’une association pose un problème statutaire, en plus de ne pas permettre une transition avec de nouveaux élus. En effet, il existe un « vide » juridique quant au fonctionnement d’une association en l’absence d’un CA fonctionnel (au sens des statuts) : dans ce cas, pour assurer le paiement des salaires, le paiement des factures importantes, et que toutes les décisions - même mineures - soient valides, une sorte de « mise sous tutelle » de la préfecture est nécessaire, ce qui prend du temps et qui est très lourd au quotidien.

Au bout de quelques semaines, plus du quart des membres de l’association ont signé la motion demandant la tenue d’un AG extraordinaire, le CA en prend acte et organise cette AGE le 9 septembre, la période estivale n’étant pas propice à un évènement en présentiel. Contrairement à ce qui a été affirmé (par exemple « le CA se sert des renouvellements de cotisations ou (ré)adhésions) pour épurer les membres, refuser les possibles contestataires »), les quelques adhésions refusées ne l’ont pas été pour empêcher que la motion atteigne 25% des membres ou pour censurer l’opposition, mais pour les raisons évoquées plus haut. D’ailleurs, les appels à signer la motion pour une AGE ont passé sans problème la modération de la liste discussions@.


Tweet EM sur @WLE_fr

Suite à une erreur (apparemment une mauvaise configuration de Tweetdeck), deux appels à voter aux élections législatives (émanant du parti LREM) ont été retweetés par le compte de WikiLovesEarth France.

L’erreur est corrigée en supprimant les tweets (l’un immédiatement par Édouard, l’autre au bout de quelques heures par Vigneron) et en révoquant l’accès à toutes les applications associées au compte (Tweetdeck ou autre).

Émeric est soupçonné du fait de son engagement politique, mais il n’a jamais eu accès à ce compte Twitter.


Refus d’adhésions

Les demandes d’adhésions à l’association ont fortement augmenté depuis les débuts de la crise actuelle. Or, certaines émanent de personnes qui ont quitté l’association en mauvais termes, ou qui participent au harcèlement de Nathalie et Émeric et/ou tiennent des propos violents ou calomnieux contre le CA et la direction sur les réseaux sociaux et le Bistro. C’est par exemple le cas de Pierre-Selim et Benoît Prieur.

Devant l’ampleur de ce harcèlement et conformément aux statuts et au règlement intérieur de l’association, le CA a donc refusé depuis le début de l’année 11 adhésions sur un total de 172.

Quand certaines personnes qui ont déjà causé des problèmes à l’association par leur comportement veulent revenir lors d’un conflit grave (ou appellent à faire « un grand ménage salutaire »), le CA peut estimer qu’elles cherchent de nouveau à nuire. De même, quand un harcèlement a lieu, il est du devoir du CA de prendre des mesures pour protéger les personnes qui en sont victimes.

Nous assumons donc les rares adhésions refusées et tenons à disposition des personnes intéressées la liste des faits ayant motivé ces refus. Nous précisons également qu'aucun membre de l'association n'a été radié depuis l'AG d'octobre 2016.


Recours de WMFr auprès du médiateur du FDC et appel auprès du Board de la WMF

Les informations contenues dans cette section sont correctes. Comme nous l’avons expliqué dans notre mail du 11 juillet :

Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.

Sans réponse de l’Ombudsperson à ce jour (un mois et demi après le dépôt du recours) le CA et la direction sont en train d’élaborer un nouveau budget prenant en compte la forte baisse des financements qui entraîne une diminution des actions soutenues par l’association. Nous ignorons quand (ou si) l’Ombudsperson rendra son avis.


Licenciement de Jules Xénard

Jules a fait l’objet d'une procédure disciplinaire du fait de son refus du lien de subordination inhérent à son contrat de travail, pour des faits qu'il a lui-même expliqués sur le Bistro :

« Estimant que les trois courriels en question ne contrevenaient pas à cette charte, j’ai indiqué par courriel ne pas voir de motif de les censurer tout en diffusant celui d’un membre du CA, et j’ai demandé à ne plus m’occuper de la modération de la liste. Je n’ai pas non plus effectué les actions contraires, puisque je n’ai pas diffusé les trois courriels à censurer, ni rejeté le courriel à diffuser. »

Ce faisant, Jules aestimé que son opinion personnelle sur ces cas de modération prévalait sur celle de son employeur. Pourtant, c’est son employeur (l’association via sa directrice et son président) qui est responsable du contenu de sa liste mail : Jules n’a pas à rendre compte en son nom de cette modération.

Quelques jours plus tard, Jules est mis à pied pour avoir confirmé son refus du lien de subordination en passant outre les directives de sa direction au sujet de la Wikilettre 82 :

J’envoie le 20 juin ce lien à Cyrille Bertin, en l’absence de Nathalie Martin, sachant qu’à l’ordinaire, celle-ci souhaite relire la Wikilettre avant publication. Le 21 juin, il demande plusieurs modifications, sans argumentation, dont plusieurs me semblent infondées [...] Le lendemain matin, 22 juin, je lui écris que je ne peux pas appliquer des ordres non argumentés, contraires aux intérêts de l’association et qui vont à l’encontre de mon éthique. Et je diffuse concomitamment le lien de la Wikilettre aux adhérents (comme à l’habitude).

Cette fois Jules a bien effectué une action contraire aux ordres directs de sa hiérarchie. Par ailleurs, là encore la personne responsable du contenu de la wikilettre n’est ni Jules, ni les contributeurs ayant transmis des informations à publier (et que Jules a cité comme auteurs de certains paragraphes incriminants), mais Nathalie, en tant que directrice de la publication. Pour la même raison, cette lettre d’information sur les activités de l’association n’est pas une tribune pour certains adhérents qui souhaiteraient y faire part de leur opinion.

Lors de l’entretien faisant suite à cette mise à pied, Jules déclare qu’il agira de la même façon par la suite. Ce refus répété d’obéir à son employeur (y compris dans le futur) constitue une faute grave, pour laquelle Jules est licencié.

Tout en reconnaissant les faits d’insubordination sur le Bistro, Jules déclare n’avoir commis aucune faute (tweet, Bistro), déclaration largement relayée en ligne. Ce licenciement est dénoncé comme « un scandale absolu », une faute grave de la direction, qu’il conviendrait donc pour le CA de licencier (tweet et réponses), et toute une série d’autres opinions de gens dont les propos sont une preuve immédiate de leur ignorance du droit du travail (ici, ou ).

Certains contributeurs répondent cependant à Jules sur le Bistro qu’il est clairement en faute, et qu’en tenant ces propos en ligne il prend le risque qu’un éventuel futur employeur ne lui fasse pas confiance et préfère ne pas l’embaucher.

Malgré les accusations de licenciement abusif, les personnes soutenant Jules ne semblent pas l’inciter à contester son licenciement devant le conseil de prud’hommes, pourtant généralement très favorable au salarié plaignant. Jules ne souhaite pas non plus le faire car, dit-il, sa moralité personnelle n’est pas forcément compatible avec la loi (tweet), opinion qui l'a pourtant conduit au licenciement.


Fonds de dotation

La phrase « Le 3 juillet une Fondation française indique avoir été sollicitée » est fausse : c’est Florence qui le rapporte sur la liste discussions@, tout en émettant publiquement des soupçons que cette sollicitation soit une malversation.

La phrase « Sollicité une première fois sur la liste de discussion interne de l'association au sujet de ce fond de dotation, la direction n'a pas souhaité répondre » est fausse : le CA a répondu en détail aux questions de Florence dans son mail du 11 juillet :

La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ». Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.

Par ailleurs, sur un plan stratégique, il était ressorti lors du week-end « stratégie » de janvier (composé de bénévoles, référents, CA et salariés) que les adhérents verraient d'un bon œil la création d'une structure ad hoc pour y loger les activités de plaidoyer sur les Communs.

De plus, le 2e mail de Florence à ce sujet a été rejeté par la modération car la diffamation et la volonté d’intimider y sont manifestes (même sous forme de questions), et renforcées par le fait que ces questions sont posées en public et non au CA directement.

Ces accusations (infondées, comme expliqué dans notre mail du 11 juillet) ont continué sur la liste internationale et sur Twitter, et ont été relayées par d’autres personnes comme Yann Forget (mail au CA du 24 juillet mentionnant explicitement « le détournement des ressources de l'association pour créer un fonds de dotation sans l'accord du CA »).

Enfin, nous répétons que le CA assume cette recherche de financements d’entreprises, fondations ou mécènes dans l’éventualité de la création d’un fonds de dotation commun avec des acteurs du monde du Libre, et en a rendu compte en toute transparence aux envoyés de la Fondation lors de la visite sur site de juillet. Enfin, si des personnes ont en leur possession des preuves de malversation, l’autorité compétente n’est pas la Fondation mais la justice française, à laquelle le CA se remet en toute tranquillité. Dans le cas contraire, toute insinuation ou allégation mensongère ou infondée constitue un acte de diffamation.


Identité d’un wikipédien

Dans un tweet du 9 juillet, Nathalie répond aux propos calomnieux d’un membre sur Twitter en s’adressant à lui par son nom ; or cette personne est administrateur sur la wikipédia francophone où elle contribue sous pseudonyme.

Nathalie est accusée de doxing (publication sans autorisation de données personnelles, désignée WP:OUTING et interdite sur les projets) par d’autres membres, mais la personne concernée publie elle même sur la liste publique :

Le cas du doxing est réglé, j'aimerais qu'on n'en parle plus, ou au moins sans citer mon pseudonyme. Les archives de cette liste sont publiques -raison pour laquelle je n'ai pas voulu m'y présenter.
Mon identité réelle est largement connue dans l'association. À de multiples occasions Nathalie Martin a pu en avoir connaissance sans avoir même à la chercher volontairement.
La mention des tweets supprimés fait référence à un échange de mails entre elle et moi, que je ne veux pas divulguer.
Enfin, malgré d'autres échanges, sans action de la part de Nathalie, j'ai contacté le CA mardi soir, en tant qu'employeur. Il y a eu action, échanges, nouvelles actions, l'affaire est pour moi close.

La vice-présidente qualifie de trolls les protestataires

La phrase « Marie-Alice Mathis, vice-présidente, qualifie les personnes concernées de trolls qui organisent une campagne de déstabilisation et de diffamation » est fausse.

Explications : lors d’échanges par mail sur les refus d’adhésions, Marie-Alice écrit :

Le but du CA est ici justement de permettre un débat apaisé, en faisant clairement la différence entre les membres de bonne foi prêts au débat constructif, et ceux dont les actions nuisent à l'association (ceux qu'on appelle souvent des trolls).
De nombreux membres ont voté pour la tenue d'une AG extraordinaire par exemple : il évidemment hors de question d'écarter l'opinion de ces adhérents *tant qu'ils s'expriment de façon civile et sans agression*, et nous sommes ouverts à leurs demandes.
Certains se demandent publiquement (parfois ironiquement) pourquoi ils n'ont pas été refusé ou radiés : c'est parce qu'à notre connaissance ils n'ont pas pris part aux invectives qui pleuvent sur Twitter.

Ces propos sont publiés sans autorisation par Florence sur la liste publique. Marie-Alice n’étant pas abonnée à cette liste, elle n’a pas le loisir de commenter l’interprétation de son mail par Florence ou de préciser que tous les opposants ne sont bien évidemment pas des trolls. Quand la réaction blessée de certains membres lui a été communiquée sur Twitter, Marie-Alice s’est excusée de n’avoir pas fait assez clairement la distinction entre auteurs de harcèlement et opposants de bonne foi :

Ceux qui citent la timeline mais acceptent de discuter du fond en écoutant nos réponses sont constructifs et ne sont pas visés. et
Ceci dit si ce que je viens de dire n'était pas clair quand j'ai parlé de trolls, je m'en excuse. Je ne visais que les gens violents.

Mail CA du 11 juillet (et réponses)

Notre mail du 11 juillet a été publié sans notre consentement sur la liste internationale wikimedia-l par Chris Keating, ce qui a donné lieu à de nombreuses réactions par mail et sur le Bistro. Nombre de ces réactions outrées viennent de personnes ne parlant pas le français et se basant donc uniquement sur le résumé en anglais - très court et à charge - de Chris Keating, ainsi que sur la timeline qui a, contrairement à notre mail, été traduite en anglais par des opposants.

Un certain nombre de personnes estime également que ce mail (« unfortunate », « hallucinant » et autres adjectifs similaires) a été dicté par Nathalie à un CA complètement dépassé par la situation. Il n’en est rien : ce mail a été signé de chacun de nos noms car il est parfaitement assumé, et nous y avons consacré un temps (bénévole) extrêmement long. C’est encore plus le cas de cette réponse à la timeline hébergée par Mathis B, sur laquelle nous travaillons depuis un certain temps sans que les accusations et les sollicitations ne s’arrêtent pour autant.

Avant le mail de Katy Love sur la liste publique, ni Katy ni personne d'autre à la Fondation n’a jamais cherché à nous joindre pour nous questionner sur la véracité des faits reprochés à la direction et au CA. Ce mail public (qui ne nous a pas été adressé) fait état d’affirmations incorrectes dans notre mail mais sans citer lesquelles, et cette déclaration a ensuite été utilisée par d’autres pour délégitimer tout le contenu et les explications de notre long mail (par exemple ici).

Enfin, la lettre ouverte de Thierry Coudray concernant nos actions a été louée sur la liste publique, alors qu’elle contient, en plus d’affirmations erronées sur le droit du travail, le passage suivant : « mon expérience RH me permet de différencier une vraie souffrance d'un ressentiment ou d'un désir de vengeance ». En dehors du fait que Thierry Coudray a quitté la direction exécutive de WMFr au bout de quelques mois, nous ignorons comment il peut estimer si bien connaître la situation de ces dernières semaines dans un mouvement « dont il s’est délibérément tenu à l’écart depuis 2012 », et annoncer "I am trying to explain to Samuel and to the WMFr board how much they are mistaken in their authoritarian and lack of transparency attitude and locked in a conspiracy theory about the FDC decision". Clairement, comme beaucoup de personnes s’exprimant sur cette affaire, son opinion est basée sur les faits partiaux et/ou calomnieux, qui ont abondamment circulé ces dernières semaines et font partie d’un harcèlement constant de la direction (et du CA, dans une moindre mesure). Le CA (qui lui, est impliqué dans cette affaire depuis le début) affirme que Nathalie n’est absolument pas mue par un désir de vengeance, qui serait pourtant très compréhensible au vu de la souffrance morale et nerveuse qu’a entraîné le harcèlement dont elle est victime. Cette tentative de reporter la culpabilité sur la victime d’un préjudice (surtout aussi grave) est indigne.

Enfin, comme tous les autres mails et contrairement à ce qui nous est reproché (au conditionnel : "even with the list opened again, my e-mail would have been censored"), si Thierry avait adressé ses questions et « conseils » aux auteurs de ce mail (qui ne lui était pas adressé), nous lui aurions répondu en toute honnêteté. Au lieu de cela, il a préféré rédiger une tribune devant un public international, qui n’a pas manqué de s’en servir pour nous attaquer. Nous ne lui répondrons donc pas plus avant.